Sur les avantages d’avoir un mentor lorsqu’on est entrepreneur

Lorsqu’il part pour la guerre de Troie, Ulysse confie l’éducation de son fils Télémaque à son ami Mentor. Il devient son précepteur et conseiller. C’est lui-même, enfin, qui le convainc de partir à la recherche de son père. (Attention, spoiler : Télémaque ne trouve pas Ulysse et revient bredouille, mais ce fut une sacrée aventure tout de même !)

Le mentor n’est pas un coach, on va mettre les choses au clair :

1) Le mentor n’est pas payé

Ça n’va pas de soi apparemment – étant donné le nombre de sociétés qui proposent leurs services de mentoring – mais c’est comme ça. Le mentor a « envie » de t’aider, de te former, de voir ta boîte croître et prospérer.

Le coach, c’est officiel, est un collaborateur rémunéré ; en clair, c’est son métier, à la différence du mentor.

2) Le mentor a l’expérience pour savoir

En effet, mentor, c’est pas un métier. Est-ce qu’on peut dire que c’est un don ? Ouais, enfin… En tout cas, ton mentor, il a déjà vécu dans sa vie beaucoup des aventures que tu t’apprêtes à vivre (…jeune padawan). Il est empathique, curieux, bienveillant, sage. Ça ne veut pas dire que tu n’iras pas plus loin qu’il a été, cependant il connaît un peu le chemin… et ses embûches. Il sait que la route existe. Voilà, c’est plus un guide (spirituel et personnel potentiellement, d’ailleurs…).

3) Le mentor – « tu l’aimes ou il te quitte »

Alors que le coach t’épaule sur un projet précis, un détail particulier, le franchissement d’un échelon, le mentor, lui, te suivrait toute une vie s’il le fallait, ou presque… Disons qu’il ne compte pas les jours. Il est là parce qu’il y croit. Avec le mentor, c’est une histoire à deux, c’est une histoire de confiance. Quand il te donne un conseil, si tu ne fonces pas, il y a des chances pour qu’il te lâche, point barre. Tandis que le coach, on peut toujours lui dire non, il cherchera d’autres solutions – ben oui, c’est normal, tu es son gagne-pain.

On a dit ça, maintenant il faut le trouver, ce mentor !

Ton mentor peut être ton père, ton meilleur ami, ton modèle dans la vie pro, plus souvent ton premier patron bienveillant… Parfois c’est une évidence – au moins pour toi – et parfois non, alors dans ce cas il va falloir en chercher un, de préférence avant de te lancer dans le business.

Courage, Télémaque.

À travers les âges

Dernière info pour te remotiver : n’oublie pas que ton mentor, en plus d’être riche de son expérience d’entrepreneur, a lui-même certainement eu un mentor pour le guider, et ainsi de suite.