Travailler en slip
Selon une étude de la Fondation Concorde, 26 % des actifs français pourraient travailler en slip (en bas de pyjama, tutu, charentaises…). Eux appellent ça télétravailler, mais vous voyez l’idée.
Anecdotique il n’y a pas si longtemps, le phénomène a rapidement pris une importance considérable. EN 2016, 16,7 % des Français télétravailaient au moins une journée par semaine. Et ce n’est pas près de s’arrêter.
D’après la Fondation Concorde, 6,7 millions d’actifs sont éligibles au télétravail et 3,6 pourraient l’être « en cas d’aménagements logistiques ou matériels de leur travail ».
Pour le salarié
Cette nouvelle façon de travailler participe au grand mouvement de fond qui prône l’épanouissement dans la vie professionnelle. Télétravailler pour celui qui s’y colle présente de nombreux avantages : outre celui de pouvoir s’habiller (ou pas) comme il l’entend, c’est pour lui moins de stress, plus de liberté (celle de d’organiser son temps, pas de jouer à Zelda) , moins de trajet (-37 minutes de temps de trajet moyen), plus de sommeil (+45 minutes quotidiennes).
Pour l’employeur
Le constat est aussi positif de l’autre côté. Plus épanouis, les salariés sont aussi moins malades (-5,5 jours de congé maladie par an), ils travaillent mieux (+22% de productivité) et même plus (+2,5 % de temps de travail).
Loin d’être un pratique marginale, le télétravail est bien entré dans les mœurs. À tel point que notre nouveau ministère du travail et les partenaires sociaux planchent en ce moment pour réglementer au mieux cette pratique (notamment en termes d’assurance et du respect du droit à la déconnexion). Et vous vous vous y mettez quand ?