Ils sont 87% à considérer qu’il s’agit d’un des principaux risques pour leur entreprise

Comme le dit Warren Buffet : « Il faut 20 ans pour construire une réputation et cinq minutes pour la détruire. Si vous gardez ça à l’esprit, vous vous comportez différemment ». Quand on sait la vitesse à laquelle une information peut se répandre et être déformée sur les réseaux sociaux, on réalise à quel point la réputation d’une entreprise peut être en danger. C’est d’ailleurs ce que pensent 87 % des 300 dirigeants interrogés par Forbes Insights pour le cabinet Deloitte. En moyenne 25 % au moins de la valeur d’une entreprise serait liée à sa réputation selon une étude du Forum économique mondial.

Les efforts des dirigeants se concentrent sur les risques de réputation

Les 300 dirigeants d’entreprises mondiales interrogés sont 87 % à considérer que le risque de réputation est « plus important ou bien plus important que les autres risques stratégiques ». C’est ce que révèle une étude commandée par le cabinet Deloitte qui nous apprend entre autres que 88 % des personnes interrogées ont mis en place un dispositif pour gérer le risque de réputation de leur entreprise.

Éthique et intégrité

Les dirigeants n’ont peur que d’une chose : que la fraude et la corruption leur tombe sur la tête. Dans tous les secteurs confondus, et sur toutes les zones géographiques, le premier facteur de risque de mauvaise réputation serait lié à l’éthique et l’intégrité.

Les sociétés de technologie sont particulièrement concernées (64 %), suivies par les services financiers (62 %), et les sciences du vivant et santé (54 %).

Les entreprises situées en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique sont les plus sensibles à l’aspect éthique (61 %). Le problème est moins préoccupant pour celles situées en Amérique et en Asie Pacifique, mais reste toutefois significatifs (52 %).

Éviter la polémique sur les produits

Les dirigeants d’entreprise accordent une attention toute particulière à la réputation de la sécurité des produits et services. C’est d’autant plus vrai dans le domaine des biens de consommation et industriels (55 %), plus exposés que les autres. Curieusement, ce facteur vient en second pour les structures situées en Europe, en Moyen-Orient et en Afrique (35 %), ces dernières préférant accorder de l’importance à la réputation de leur sécurité physique ou informatique (46 %).

Plus surprenant encore, dans le secteur des services financiers, seuls 45 % des dirigeants interrogés accordent de l’importance à la leur réputation quant à la bonne tenue des finances. Pour 52 % d’entre eux, la sécurité des produits et services passe avant.

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