Avec ça, vous allez ancrer à jamais la mémoire de vos clients

Autrefois, quand on voulait cerner son prospect ou son client, on le soumettait à un questionnaire. Aujourd’hui, avec le big data, on recueille directement les infos que l’on veut — et que le prospect/client laisse, consciemment ou non, — sur le web. Mais il s’agit toujours de données objectives et possiblement fausses. Le feel data, ou neuromarketing va plus loin.

Data émotionnelles

Identifier une cible marketing par son âge, son sexe et sa position sociale est-il encore pertinent ? Sans doute, mais ce n’est qu’un truc, une ruse. Après tout, ce qu’on cherche vraiment à savoir, c’est la façon dont elle réagit à notre offre de produit ou de service. D’où l’idée d’observer et d’analyser ses émotions… et de les convertir en données utilisables.

Comment ça marche ?

Il s’agit de munir le sujet de capteurs divers pour mesurer son pouls, la façon dont ses pupilles se dilatent, sa sudation, etc.  Chez Datakalab, le capteur prend la forme d’un bracelet similaire à ceux qu’on propose pour suivre son rythme cardiaque quand on court. Avis aux paranos du data : il semble de fait assez peu probable que vous vous fassiez « feeldater » sans que vous vous en rendiez compte.

Les données sont ensuite classées et analysées selon ce que l’on souhaite en faire.

Ça sert à quoi ?

Première utilisation : mesurer l’impact émotionnel de… n’importe quoi. Ce peut être un produit, un service, une publicité… C’est une manière de mieux cibler sa com’ et le développement de ses produits. Grâce à une analyse de Datakalab, par exemple, la SNCF a pu déterminer des zones de stress dans des gares, zones sur lesquelles elle a donc retravaillé le design pour les rendre plus accueillantes.

Autre utilisation intéressante : le brand content (fabrication de contenus spécifiques à une marque). Pour l’instant les contenus proposés se limitent au son et à l’image, mais on peut imaginer proposer d’autres sensations. C’est en tout cas ce sur quoi travaillent RedBull et Media House en analysant les données émotionnelles des sportifs en plein effort.

La collecte de données émotionnelles va, comme la plupart des innovations marketing actuelles, dans le sens d’une expérience client améliorée pour des produits et des prestations toujours plus près des attentes – même informulées – des clients potentiels.

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Stéphanie Labat-Marie

Stéphanie Labat-Marie

10 avril, 2024

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