Créateurs et repreneurs d’entreprises : 4 conseils pour séduire les banques !

Financer la création ou la reprise d’une entreprise passe généralement par un prêt bancaire. Une formalité pensez-vous ? Pas si sûr. Le contexte économique incertain et les contraintes auxquelles doivent faire face les banques, notamment en matière de réglementation, pèsent sur le financement des entreprises. Si l’encours des crédits aux PME est relativement stable 1, l’accès au crédit des créateurs d’entreprises est, en revanche, plus difficile. En effet, selon une étude récente sur le financement de la création d’entreprise 2, seuls 56% des créateurs qui ont pris contact avec une ou plusieurs banques pour financer leurs besoins initiaux ont reçu des réponses positives à leur demande de prêt. Un financement bancaire se mérite.

L’obtention d’un crédit professionnel pour lancer son projet est une chose, l’obtenir dans les meilleures conditions financières en est une autre. Voici 4 éléments importants pour mettre toutes les chances de votre côté et séduire les banques.

Un CV cohérent : les banques sont particulièrement attentives à la formation et à l’expérience professionnelle du porteur de projet. Si son curriculum vitae ne révèle pas les aptitudes techniques et professionnelles nécessaires à la conduite de son projet, l’obtention des financements risque d’être compromise.

Un projet crédible et rentable : les banques disposent de nombreuses données statistiques qui leur permettent de juger de la pertinence du projet qui leur est présenté. Le niveau de chiffre d’affaires, la rentabilité, la trésorerie au démarrage… Tout est passé au crible. Le prévisionnel financier doit être réalisé avec pragmatisme, et mettre en valeur des chiffres crédibles.

« Pas d’apport, pas d’accord » : une banque n’a pas vocation à financer la totalité d’un projet de création ou de reprise d’entreprise. Selon les cas, un apport de 25% à 40% pourra être exigé. L’apport personnel matérialise l’engagement du créateur dans son projet, et permet de financer le besoin en fonds de roulement, et plus généralement l’investissement immatériel.

Un dossier « carré et bétonné » : rédiger et constituer un dossier complet fait partie des pré-requis pour séduire les banques. Ces écrits ont vocation à détailler le projet dans son ensemble, et à justifier de sa faisabilité. En outre, il doit comporter tous les documents justificatifs nécessaires à la banque pour son étude.

L’avis d’expert :

Benjamin-Ribano« Négocier un financement bancaire pour la création d’une entreprise ne se pilote pas de la même façon que pour une entreprise déjà en activité. Dans les deux cas, la recherche de financements professionnels demeure une étape longue et décisive. En cas de refus des banques, le projet peut s’arrêter subitement. En cas d’accord, rien ne garantit que le financement obtenu est celui qui remplit les meilleures conditions. Se faire accompagner dans cette démarche est de plus en plus courant.
Taux n°1 est spécialisé dans la négociation de financement pour les entreprises et leurs dirigeants. Parmi les objectifs : sécuriser votre projet et négocier les meilleures conditions financières que le marché est en mesure de vous offrir. Tout cela en vous faisant gagner du temps. »

Benjamin Ribano
Taux n°1 – Courtier en crédit professionnel et prêt immobilier
www.taux-numero1.fr | 09 72 44 55 04 | 7 boulevard du 8 Mai 1945 – 16000 Angoulême

1 : Stat Info Banque de France – Les crédits aux entreprises (encours) – France Décembre 2013 – 7 Février 2014
2 : Enquête réalisée par TMO Région pour l’APCE et EBP – Juillet 2013.

 

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