COMMENT BIEN RÉUSSIR SON BURN OUT ? TOUTES LES ASTUCES FACILES.

Si l’on veut se mettre de solides bâtons dans les roues, voici une méthode imparable pour ralentir sa productivité de manière drastique – voire saborder complètement son entreprise. Cette technique fatale1 se nomme « le burn out ».

 

La fin du travail

Il n’est pas si simple de couler sa boîte et de ruiner sa vie de famille tout en se détruisant physiquement, moralement et émotionnellement2. Bien qu’il n’ait pas officiellement acquis le statut de maladie du travail, le burn out est bien mis en valeur dans notre société du rendement et de la culpabilisation. C’est pourquoi un petit rappel façon astuces de grand-mère et conseils de bon sens est toujours le bienvenu.

 

Les 5 astuces pour un burn out totalement réussi !

 

1/ UN SEUL CRÉDO : L’ASSIDUITÉ À TOUT CRIN • On travaille tard, on se lève tôt et on se réveille la nuit pour penser à sa journée de demain. On ne compte pas ses heures, de toute façon on est nombreux à ne pas se payer, même plus d’un an après la création de la boîte. Et le week-end, on oublie : c’est un concept pour les flemmards. Comme les vacances, d’ailleurs…

2/ RESTER SEUL(E) LE PLUS SOUVENT POSSIBLE • Quand on commence à douter, à se poser des questions, c’est le moment critique où il faut penser à s’isoler davantage. Parler de ses problèmes managériaux, c’est montrer ses failles, et puis ça prend du temps, et puis c’est risquer d’écouter des amis de mauvais conseil. Alors on pense à bien se renfermer et à ruminer seul(e) dans sa tête.

3/ DU STRESS, TOUJOURS PLUS DE STRESS • On gère au jour le jour les problèmes qui surviennent. On n’essaie surtout pas de voir au-delà de la semaine. Le stress – on l’a appris à l’école – renforce l’efficacité. Un planning trop bien conçu tuerait l’effet de surprise en ramollissant le cerveau au passage.

4/ ALIMENTER LE DÉSIR DE PERFECTION • On continue à faire tout soi-même, on évite de déléguer et on supporte seul(e) la charge mentale, laquelle va soigneusement croître avec son lot de douleurs. À la fin, bien sûr, la perfection a un coût. On est un superman nietzschéen ou on ne l’est pas.

5/ ÊTRE DANS LE DÉNI POUR ÉVITER TOUTE GUÉRISON • Comme le burn out s’apparente sous bien des aspects à une sérieuse dépression, il faudra éviter de consulter un psychiatre, lequel risquerait de prescrire de salutaires antidépresseurs ou simplement des conseils avec plein de psychologie dedans. Beuah. On ne veut pas, ça serait tout à fait contre-productif. Ou disons, euh, plutôt « contre-contre-productif ».

 

On croit bien faire, on veut voir prospérer son entreprise, mais le travail quelquefois « nuit grave », et le déni est le premier rempart contre la guérison.

  1. Guide d’aide à la prévention. « Le syndrome d’épuisement professionnel ou burnout, mieux comprendre pour mieux agir», étude commandée par la Direction générale du travail et délivrée en mai 2015.
  2. D’après l’étude « Souffrance psychique et épuisement professionnel» de Santé publique France, agence nationale de santé publique créée en 2016.

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