Êtes-vous suffisamment informé sur la cession d’entreprise ? Remédions-y dès à présent.

Pourquoi voulez-vous céder ? Pour partir à la retraite ? Parce que l’entreprise va mal ? Pour monter autre chose ? À chaque raison ses enjeux psychologiques, financiers et sociaux spécifiques. Si vous partez à la retraite comme 66 % des cédants(i), il s’agit non seulement de laisser votre bébé à d’autres mains que les vôtres, mais aussi probablement d’arrêter de travailler. Sur le plan financier comme personnel, le mot d’ordre est AN-TI-CI-PA-TION.

Savoir ce que je vends

Le distinguo se fait selon la nature de l’entreprise. Un fonds artisanal ou un fonds de commerce ne se valorise pas de la même façon que les parts d’une société par exemple. Cas n° 1 : la vente inclut uniquement les actifs (le matériel, le stock, la clientèle, etc.). Cas n° 2 : la cession comporte la reprise des éléments inscrits au passif, tels que les emprunts souscrits. Dans ce cas, une garantie de passif accompagnera la vente.

Bon à savoir : la garantie de passif est un engagement demandé par l’acquéreur d’une entreprise. En clair, celle-ci stipule que tout passif, non connu à la date de cession et lié à des événements antérieurs à la vente, reste à la charge du cédant. Prenons un cas pratique : une société cédée en 2016. La vente conclue, l’entreprise est soumise à un contrôle fiscal épinglant une opération datant de 2015. Qui supportera le préjudice ? Le vendeur. Ce cédant tout comme l’acquéreur devront particulièrement soigner l’écriture de cet acte fondamental.

Trouver mon repreneur

Céder, transmettre son entreprise, est un moment clé dans la vie d’un entrepreneur. Plus de 8 dirigeants sur 10(i) y voient l’opportunité de pérenniser leur entreprise. Pas étonnant donc qu’ils partagent tous la même préoccupation : rencontrer la bonne personne, celle qui saura reprendre le flambeau. Qui sera votre repreneur ?… Le repreneur moyen a environ 46 ans(ii) – oui, LE repreneur car on ne compte que 7 %(ii) de femmes parmi les repreneurs potentiels. Il est diplômé d’études supérieures et possède un apport personnel compris entre 100 000 et 500 000 euros(ii). Qui sait, vous l’avez peut-être déjà croisé… 1 repreneur sur 2(ii) reprend dans son département.

Le rachat d’une société se conclut en moyenne après 6 à 8 mois(ii) de négociation. Le repreneur aura quant à lui consacré autant de temps en amont à la recherche de sa « cible ». Pour trouver l’oiseau rare, tout en s’évitant des écueils juridiques ou fiscaux, il s’agit donc de prendre les devants.

(i) Sondage ELABE, Les dirigeants et la cession-transmission d’entreprise, 2015.
(ii) Observatoire CRA de la transmission des TPE-PME, édition 2015.

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